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Dépendance Affective : 14 signes que vous en souffrez (TEST)

C’est pourquoi je vous propose d’abord un petit test avant de d’aborder les origines de la dépendance affective et ses conséquences sur la vie amoureuse.

Comptez le nombre d’affirmations vraies parmi les 14 propositions suivantes :

  1. Vous avez du mal à prendre des décisions seul(e) sans demander un avis extérieur.
  2. Vous comptez sur votre partenaire ou une tierse personne pour assumer une partie de votre vie (gestion administrative, tracas quotidiens, réparations, travaux domestiques, cuisine).
  3. Vous avez peur du conflit et évitez de contrarier vos interlocuteurs.
  4. Vous avez du mal à faire des projets seul(e).
  5. Il vous arrive d’être anxieux seul ou d’avoir peur d’être seul.
  6. Vous avez tendance à vous rendre responsable ou à culpabiliser lorsque .quelque chose ne va pas.
  7. Vous vous sentez obligé de satisfaire les demandes des autres.
  8. Vous êtes gentil et aimez faire plaisir aux autres.
  9. Vous avez souvent besoin de l’approbation des autres ou de leur réconfort.
  10. Vous avez du mal à dire non ou à exprimer vos limites.
  11. En couple, vous attendez à recevoir plusieurs signes de vie par jour.
  12. Il vous arrive de vous interroger sur les sentiments de l’autre.
  13. Vous demandez souvent à votre conjoint à quoi il pense ou avec qui il état au téléphone.
  14. Il vous est déjà arrivé de demander à votre conjoint s’il vous aimait.

Résultat du test

Ca y est ? Vous avez été honnête avec vous-même ? Alors on fait les comptes…

Si vous avez plus de 6 points à ce test, il y a de grandes chances pour que vous soyez dépendant affectif. Et oui, le verdict est sans appel !

La Dépendance Affective est trouble psychologique qui engendre des formes d’attachement et de soumission complexes. Elle sabote petit à petit vos relations et va de pair avec une forme de souffrance intérieure. Mais pas de panique, on peut en guérir ! C’est pourquoi je vous recommande vivement de lire la suite de cet article.

Comme la plupart des maux d’adultes, la dépendance affective prend racine dès l’enfance. Le sentiment de dépendance et la souffrance qui en résulte sont d’autant plus forts qu’ils sont inconscients. C’est pourquoi il est très difficile de déprogrammer son cerveau pour guérir de dépendance affective.

Le petit dépendant affectif a compris très tôt qu’il fallait être quelqu’un de précis pour avoir de la valeur, de la reconnaissance, voir de l’amour. Comme si l’amour que l’on recevait dépendait de ce que l’on est, de ce que l’on dit ou de ce que l’on accomplit.

L’enfant va alors grandir dans une peur constante de l’abandon ou du rejet. Doté d’une base hypersensible, il entre alors dans une logique d’hyper-adaptation et s’oublie au profit de l’autre afin de répondre au mieux à ses valeurs, ses aspirations et ses besoin.

Un enfant a un besoin d’amour inconditionnel pour se construire. Il a besoin de sécurité matérielle et émotionnelle pour pouvoir se développer en tant qu’individu.

Il n’y a pas besoin d’avoir été maltraité ou enfermé dans un placard à balai pour avoir ressenti un jour la peur de l’abandon. Il suffit parfois d’un parent absent ou absorbé par son travail, d’un divorce, d’avoir été rejeté par des camarades, de se sentir différent ou d’avoir subi des petites humiliations. Chaque histoire est unique, et il arrive que même en ayant eu des parents qui ont fait de leur mieux, l’enfant ait ressenti très tôt une insécurité émotionnelle. L’enfant que vous étiez a alors été plongé dans  une douleur telle qu’il a dû mettre une chape de plomb sur ses émotions car elles étaient pour lui insupportables.

Cet enfant va alors adopter des comportements pour se faire aimer. Il va remarquer très tôt que certains de ses actes sont récompensés, et trouver des bénéfices archaïques à chercher à faire plaisir aux autres.

C’est comme ça que se referme le piège de la dépendance affective. Le dépend affectif dépend des autres pour ressentir de la joie et une illusion du bonheur. Il passe du tout au rien en fonction de ce que son entourage lui renvoi de lui-même. Il deviendra alors prêt à tout pour des petites miettes d’amour, quitte à en perdre son identité tant il a besoin du regard des autres pour ressentir qu’il a de la valeur. Et c’est là tout le côté pervers de la dépendance affective : dépendre des autres pour s’aimer. C’est une source de souffrance et d’insécurité permanente.

Quelles conséquences sur le couple ?

La dépendance au regard de l’autre se manifeste entre autre par des sollicitations excessives qui nuisent aux relations amicales et amoureuses. Dans un couple, la dépendance à l’autre peut parfois tourner à l’obsession amoureuse.

En couple, le dépendant affectif sera toujours déçu de l’amour qu’il reçoit et qui ne comblera jamais complètement l’angoisse et le vide qu’il porte en lui. Cela va se traduire par des questionnements incessants, de la jalousie, et des attentes démesurées de démonstrations d’amour.

Cela peut mener la personne dépendante affective à des excès et à des comportements passif-agressifs liés à une grande frustration. Le dépendant affectif peut alors entrer en colère et ressentir le besoin de punir l’autre. Ce qui peut entraîner le couple dans une relation toxique qui fait souffrir les deux partenaires.

Le dépendant affectif est souvent TROP GENTIL

Si vous êtes dépendant affectif, être gentil est sans doute un comportement que vous adoptez depuis l’enfance, soit parce que :

  • Vous aviez du mal à trouver votre place, dans une famille ou l’enfant n’a pas forcément la parole,
  • Avez été éduqué avec des messages du type « sois parfait », « fait plaisir »,
  • Vous avez un jour ressenti la peur de perdre un proche.
  • Avez souffert de l’absence d’un parent.
  • Avez eu un parent trop protecteur ou infantilisant.

Votre cerveau est programmé depuis l’enfance à recevoir de l’amour en récompense d’un « bon comportement » : ce quel les autres attendent de vous. Non pas pour ce que vous êtes, mais par les attentes projetées sur vous.

Par exemple, lorsque vous rameniez une bonne note à vos parents (c’est un cadeau symbolique). En récompense, vous en avez reçu de l’attention, une forme d’amour dont tout enfant a besoin pour se construire. Vous avez obtenu des bénéfice archaïques à adopter un comportement « gentil », « travailleur », à poursuivre le chemin que l’on attendait de vous. Et c’est là tout le drame car je rencontre tous les jours des personnes qui sont passées à côté de leur vie pour faire écho à ce que l’on attendait d’eux.

Inconsciemment, vous avez sans doute associé et gravé en vous qu’être gentil vous donnait le bénéfice de recevoir de l’amour. L’enfant que vous étiez a pensé que si vous étiez gentil, vos besoins seraient comblés. Et c’est ce que pense encore votre enfant intérieur. C’est l’inconscient qui pilote la dépendance affective et peut en faire une si grande source de souffrance.

Aujourd’hui votre niveau de dépendance affective se mesure à ce que vous êtes prêt à faire pour recevoir un peu d’amour, pour qu’on vous valide, ou pour qu’on vous regarde. Il va être important que vous cassiez ce schéma et ces croyances engrammées depuis l’enfance afin de vous défaire de ce focus externe.

Enfin, si vous êtes atteint(e) du syndrome de la personne « gentille », il est possible que vous soyez une victime idéale pour les manipulateurs. Gardez à l’esprit qu’un trop grand besoin d’amour vous fragilise.

Comment se libérer de sa dépendance affective ?

Je suis certain que vous voyez maintenant que vos comportements sont pilotés par vos enfants intérieurs. A partir du moment où vous ressentez ces sentiments :

  • Souffrance
  • Colère
  • Frustration
  • Insécurité
  • Angoisse

Si vous ressentez cela dans situations banales, c’est que vous êtes dans l’ « hyper » et que quelque chose cloche.

En restant vigilant(e) dans ces moments d’hypersensibilité, vous pourrez identifier des réactions disproportionnées. Vous allez pouvoir repérer facilement lorsque ce sont vos parts d’enfant qui sont en train de prendre le dessus.

Pour guérir totalement de sa dépendance affective, il va être primordial d’acquérir la conviction de pouvoir être aimé « juste » en étant soi. Pour cela, il est nécessaire de prendre conscience de sa valeur et de regagner une certaine estime par vous-même. Et c’est souvent une étape difficile à franchir lorsque l’on vient de subir une rupture amoureuse. Car pour le dépendant affectif, l’abandon est la pire des souffrance et il s’agit du moment ou votre estime de vous est au plus bas.

Mais c’est par la confiance en soi que l’on peut avoir confiance dans les autres. C’est en prenant conscience de votre valeur que vous allez vous débarrasser de vos angoisses et de la peur de l’abandon qui dégrade votre relation aux autres.

Vous ne pouvez pas remettre votre bonheur dans les mains d’une autre personne que vous-même. C’est pourquoi une des clés du bonheur en amour est très certainement d’apprendre à ne plus dépendre des autres pour être heureux.

Qui peut vous aider dans cette démarche ? La voie royale est de suivre une psychothérapie. Ce qui prend parfois plusieurs années. Les francophones ont tendance à diaboliser le fait d’aller voir voir un psy. Mais ce n’est pas un gros mot ! Outre-Atlantique, tout le monde va voir le psy; les parents, les enfants, la grand-mère…

Cependant, si vous voulez simplement des réponses et accélérer le mouvent sans vous ruiner, je vous conseille plutôt de prendre un coach.

Quoi qu’il en soit, admettre sa fragilité, chercher à la comprendre et se mettre sur la voie du développement personnel est déjà une étape. A chacun de décider de franchir le pas de se faire aider sur le chemin du bonheur amoureux.

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